"La democracia es para él (Sócrates) el regimen de la petulancia. Un sinnumero de pedantes opinan sobre todo y se erigen en autoridades de una multiplicidad de cuestiones. La cosa pública está al servicio de un manoseo argumentativo ilimitado" (Tomás Abraham)
La voz a ti debida
Lo que eres
me distrae de lo que dices.
Lanzas palabras veloces,
empavesadas de risas,
invitándome
a ir adonde ellas me lleven.
No te atiendo, no las sigo:
estoy mirando
los labios donde nacieron.
Miras de pronto a los lejos.
Clavas la mirada allí,
no sé en qué, y se te dispara
a buscarlo ya tu alma
afilada, de saeta.
Yo no miro adonde miras:
yo te estoy viendo mirar.
Y cuando deseas algo
no pienso en lo que tú quieres,
ni lo envidio: es lo de menos.
Lo quieres hoy, lo deseas;
mañana lo olvidarás
por una querencia nueva.
No. Te espero más allá
de los fines y los términos.
En lo que no ha de pasar
me quedo, en el puro acto
de tu deseo, queriéndote.
Y no quiero ya otra cosa
más que verte a ti querer.
no pienso en lo que tú quieres,
ni lo envidio: es lo de menos.
Lo quieres hoy, lo deseas;
mañana lo olvidarás
por una querencia nueva.
No. Te espero más allá
de los fines y los términos.
En lo que no ha de pasar
me quedo, en el puro acto
de tu deseo, queriéndote.
Y no quiero ya otra cosa
más que verte a ti querer.
Pedro Salinas
Absentia
Esa negación del espacio que nos permite crecer. El no lugar que permite al eco expandirse y perpetuar su mensaje en un ciclo del que nunca sabemos el final., tal vez como otra oportunidad para entender eso que no ha sido entendido. Una construcción que tiene como fundamento la nada, pero sobre la cual podemos crear. La excusa de algunos para justificar el tiempo o los avatares de este. Compleja en apariencia, pero necesaria. Algunos abusamos de ella y extendemos sus limites hacia lugares que no le pertenecen. Apología de lo que una vez pudo ser y nunca fue, o de lo que es y potencialmente puede dejar de ser. Anestesia...
That...
Le mot français amour, comme le verbe aimer qui lui est relatif, recouvre une large variété de significations distinctes quoique liées. Ainsi, le français utilise le même verbe pour exprimer ce que d'autres langues expriment par des verbes différents : « j’aime ma petite amie » et « j’aime les sucreries » par exemple (alors qu'en anglais, on dira respectivement « to love » et « to like », et en espagnol « querer » et « gustar »). On constate aussi une telle variété pour le mot amour, par exemple dans la pluralité des mots grecs désignant l’amour. Les différences culturelles dans la conception de l'amour redoublent donc la difficulté d'en donner une définition universelle. Le substantif amour a néanmoins une extension moins large que le verbe aimer : on parlera rarement, par exemple, d'« amour » des sucreries, même si l'on dit les « aimer ». Le sens du verbe aimer, qui peut aussi exprimer l'amitié, ou plus simplement une affection pour quelque chose qui est source de plaisir, est donc plus large que celui du mot amour. Bien que la nature ou l’essence de l'amour soit un sujet de débats, on peut éclaircir plusieurs aspects de cette notion en s'appuyant sur ce que l'amour n'est pas. En tant qu'il exprime un sentiment fort et positif, on l'oppose communément à la haine, voire à l'indifférence, la neutralité ou l'apathie. En tant que sentiment, plus spirituel que physique, on l'oppose souvent au sexe ou au désir sexuel. En tant que relation privilégiée et de nature romantique avec une personne, on le distingue souvent de l'amitié, bien que l'amitié puisse être définie comme une forme d'amour, et que certaines définitions de l'amour s'appliquent à une proche amitié[1]. Roméo et Juliette, couple emblématique de l'amour passionnel (tableau de F. Dicksee, 1884). L'amour désigne un fort attachement affectif à quelqu'un ou à quelque chose. S'il renvoie souvent, dans l'usage courant, aux relations humaines, et plus précisément à ce qu'une personne ressent pour une autre, l'amour peut néanmoins aussi être impersonnel : il est en effet possible de dire qu'une personne éprouve de l'amour pour un pays (par exemple son propre pays : voir patriotisme), pour la nature, ou encore pour un principe ou un idéal, si elle lui accorde une grande valeur et qu'elle s'y sent très attachée. De même, on peut ressentir de l’amour pour un objet matériel, un animal ou une activité, si l'on entretient des liens affectifs forts ou étroits avec ces objets (ou qu'on s'identifie à eux). Lorsque l'amour d'un objet devient exclusif, voire excessif ou pervers, on parle de fétichisme ou d'idolâtrie. L'amour entre les personnes, quant à lui, est un sentiment généralement plus intense qu'un simple sentiment amical ou affectueux. Il peut cependant se présenter sous différentes formes et à des degrés d'intensité divers, de la simple tendresse (quand on dit « aimer » les enfants, par exemple) au désir le plus ardent (chez les amants passionnés par exemple). Ainsi, l'amour entre les membres d'une même famille n'est pas le même qu'entre des amis ou au sein d'un couple d'amoureux. Quand il est ressenti avec une grande intensité et qu'il exerce un fort pouvoir érotique (ou une attirance sexuelle), on parle d'amour « passionnel » ou de « passion amoureuse », utilisant souvent l'image de la flamme ou de la brûlure pour décrire l'effet qu'il exerce sur les sens et l'esprit. Quand cette passion provoque une identification si étroite avec une personne qu'elle tend à unifier les deux amants, on parle d'amour « fusionnel ». L'apparition plus ou moins subite de l'amour passionnel est décrite dans la langue courante comme un désaisissement (« tomber amoureux », « coup de foudre »), provoquant chez celui qui l'éprouve des comportements destinés à séduire l'être aimé et visant à obtenir la réciprocité de cet amour, qui s'exprimera le cas échéant par des actions et des gestes amoureux – parmi lesquels les caresses, les baisers et les rapports sexuels, ces derniers étant désignés dans plusieurs langues par l'expression : « faire l'amour ». Ces pratiques et ces gestes sont en partie culturels et peuvent faire l'objet – tout comme l'étude des interdits liés à l'amour – d'une approche anthropologique ou sociologique.Outre les différences culturelles dans les pratiques liées à l'amour, les idées et les représentations sur l'amour ont également beaucoup changé selon les époques. L'amour platonique, l'amour courtois et l'amour romantique sont ainsi des conceptions distinctes et apparues à des époques précises de l'Histoire. Il existe aussi un certain nombre de désordres psychiques liés à l'amour, et étudiés par la psychologie, comme l'érotomanie ou le narcissisme. Certaines formes d'amour sont par ailleurs perçues comme des perversions ou des déviances (voir paraphilie), telles que la pédophilie (attirance sexuelle pour les enfants) et la zoophilie (attirance sexuelle pour les animaux). De telles amours peuvent être étudiées aussi bien par la psychologie que par les sciences humaines et sociales.A cause de la nature complexe et difficile à saisir de l'amour, les discours sur l'amour se réduisent souvent à des clichés, que l'on retrouve dans un certain nombre de dictons sur l'amour, depuis la phrase du poète Virgile : « L'amour triomphe de tout (omnia vincit amor) » , jusqu'au célèbre : « L'amour rend aveugle ». Le philosophe Leibniz en donnait cette définition : « Aimer, c'est se réjouir du bonheur d'autrui »[2]. Dans l'histoire, la philosophie et la religion (ainsi que la théologie qui lui est liée) ont beaucoup médité sur le phénomène amoureux, source constante d'inspiration pour les arts plastiques, littéraires et musicaux. La psychologie, au siècle dernier, a renouvelé les réflexions sur le sujet. Ces dernières années, des sciences telles que la biologie, la neurologie et la neurobiologie, mais aussi la zoologie et l'anthropologie, ont amélioré notre compréhension de la nature et de la fonction de l'amour.
Windlicker
"Port Entropy" de Shugo Tokumaru , ideal para comenzar la semana con las ideas claras y un dejo de armonia...
Asi comenzaba el día, comentando acerca del disco anteriormente nombrado. Tal vez sea un poco apresurado ofrecer una reseña habiendolo escuchado solo un par de oportunidades, pero quizas la primera impresión sea la valida.
Shugo nos ofrece con este material melodico una experiencia pop con un claro toque oriental. Ludico es el contexto en el que se desenvuelven cada una de las canciones. Prevalece la ingenuidad en las letras, y todo en un marco de especial ternura generado por la combinación de instrumentos y el despliegue vocal del interprete. Ideal para escuchar mientras se termina una manzana y se compite con el frio, aunque supongo que es a prueba de cualquier cambio climatico. Onirico es el planteo que nos ofrece nuestro amigo del Lejano Oriente.Sin dudas, recomendable.
En 10 minutos tengo que entregar la PC a mi hermanito. No estaba seguro de escribir algo en particular, pero tampoco queria irme sin desparramar un par de letras, mas alla de que no tengan sentido alguno. El frio se comporta de manera absurda y sin dudas, subestima mis defensas. No entiendo, y tal vez sea exclusivo patrimonio de mi ignorancia, el porque los estados climaticos extremos, operan de manera tan concreta sobre el animo de ciertos individuos. Bueno sí, estoy escribiendo sobre frio, pero no es más que una excusa para entretener los dedos y evitar que se escarchen las neuronas ( que por cierto, he descubierto que suele ser una palabra un tanto fea ). Tengo un par de minutos más, el pequeño todavia no apareció para exigir su derecho informatico. Más tarde tal vez aparezco con una reseña acerca de algo que escuché, no lo sé...Por lo pronto, hasta luego.
P.D.: La barra espaciadora está constipada.
Díscolo
Desobedecer las propias ordenes, es una manifestación coherente de rebeldía ? No lo sé. Ese tipo de inquietudes suele tener lugar cuando el cerebro se transforma en una bola de cartón corrugado. Implica una seria contradicción, sin dudas. Negamos ordenes ajenas, ignoramos ordenes propias. ¿ Bajo que normas vivimos, entonces? ¿Es posible una vida en constante anomia? Desconozco cada una de esas respuestas. Hoy, elijo ser esclavo. Solo por hoy.
"What is taking over me? Jealousy.A bubbling inside of me? It's jealousy.Controlling me, it's coming after me.It's so easy, when you don't belong to me..."
69
Mucha gente está haciendo ahora el amor. En el cielo, los ángeles,
en el imperturbable éter y el cristal de los deseos humanos
se trenzan mutuamente los cabellos, que son rubios rojizos
y tienen la textura de los frescos ríos. De tanto en tanto miran
hacia abajo el trabajoso éxtasis
–les deben parecer como aves sin plumas chapoteando
en la cama encharcada–
y luego una mujer que está por acabar,
le hace abrir los párpados a un hombre y le dice:
“Mirame”, y él la mira. ¿O es el hombre
quien descorre el telón en el teatro a oscuras?
Se miran entre sí de todos modos;
dos seres con dos ojos evolucionados,
rapaces, sorprendidos, pegados uno al otro por la panza
con una baba lúbrica increíblemente dulce,
y los ángeles se sienten desolados. Les indigna. Tiemblan, patéticos,
como litografías de mendigos victorianos,
con facciones perfectas y la piel de alabastro, vestidos con harapos
en el callejón sórdido de la novela.
A todas las criaturas les ofende esta pena.
Se parece al lamento que la luna deja escapar a veces
cuando sale. A los amantes les resulta especialmente intolerable,
los llena de indecible tristeza, de tal forma
que otra vez cierran los ojos y se vuelven a abrazar,
y cada uno siente la singularidad mortal del cuerpo
que durante una hora han alzado de la muerte con su magia,
y un día, mientras corren al atardecer, ella le dice al hombre:
“Me levanté tan triste esta mañana porque caí en la cuenta
de que vos no podrías, por mucho que te ame, mi querido,
curar mi soledad”, y toca su mejilla para reconfortarlo
y que viera que no quería herirlo diciendo esta verdad.
Y el hombre no se siente precisamente herido,
entiende que la vida tiene límites, que algunos
mueren jóvenes, sus amores fracasan
como sus ambiciones. Va corriendo a su lado,
y piensa en la tristeza que han logrado abortar
con sus lamentos, cobijándose ambos con formas inventadas
y antiguas de la gracia y torpe gratitud, listos para volver
a estar solos o acaso insatisfechos, o a no ser más que buenos compañeros,
como esas parejas en la playa que leen un artículo en alguna revista
sobre la intimidad entre los sexos,
y después se lo leen en voz alta entre sí,
y luego a los inmensos, analfabetos, reconfortantes ángeles.
en el imperturbable éter y el cristal de los deseos humanos
se trenzan mutuamente los cabellos, que son rubios rojizos
y tienen la textura de los frescos ríos. De tanto en tanto miran
hacia abajo el trabajoso éxtasis
–les deben parecer como aves sin plumas chapoteando
en la cama encharcada–
y luego una mujer que está por acabar,
le hace abrir los párpados a un hombre y le dice:
“Mirame”, y él la mira. ¿O es el hombre
quien descorre el telón en el teatro a oscuras?
Se miran entre sí de todos modos;
dos seres con dos ojos evolucionados,
rapaces, sorprendidos, pegados uno al otro por la panza
con una baba lúbrica increíblemente dulce,
y los ángeles se sienten desolados. Les indigna. Tiemblan, patéticos,
como litografías de mendigos victorianos,
con facciones perfectas y la piel de alabastro, vestidos con harapos
en el callejón sórdido de la novela.
A todas las criaturas les ofende esta pena.
Se parece al lamento que la luna deja escapar a veces
cuando sale. A los amantes les resulta especialmente intolerable,
los llena de indecible tristeza, de tal forma
que otra vez cierran los ojos y se vuelven a abrazar,
y cada uno siente la singularidad mortal del cuerpo
que durante una hora han alzado de la muerte con su magia,
y un día, mientras corren al atardecer, ella le dice al hombre:
“Me levanté tan triste esta mañana porque caí en la cuenta
de que vos no podrías, por mucho que te ame, mi querido,
curar mi soledad”, y toca su mejilla para reconfortarlo
y que viera que no quería herirlo diciendo esta verdad.
Y el hombre no se siente precisamente herido,
entiende que la vida tiene límites, que algunos
mueren jóvenes, sus amores fracasan
como sus ambiciones. Va corriendo a su lado,
y piensa en la tristeza que han logrado abortar
con sus lamentos, cobijándose ambos con formas inventadas
y antiguas de la gracia y torpe gratitud, listos para volver
a estar solos o acaso insatisfechos, o a no ser más que buenos compañeros,
como esas parejas en la playa que leen un artículo en alguna revista
sobre la intimidad entre los sexos,
y después se lo leen en voz alta entre sí,
y luego a los inmensos, analfabetos, reconfortantes ángeles.
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